En attendant Bojangles

En attendant BojanglesOlivier BOURDEAUT – Finitude – 2015 – 159 p.

Non, vous n’avez pas la berlue ! Ceci n’est pas un doublon de l’article posté par Doy il y a quelques jours, contrairement aux apparences. Ceci n’est pas une pipe non plus, mais ça vous l’aurez déduit de vous-même.
Bref, cette fois ci je ferai court. De toute façon, je ne saurai pas trop quoi ajouter qui n’aurait déjà été dit ou écrit au sujet de ce très beau premier roman, au vu de l’accueil unanime de la critique ou du lecteur lambda (et non delta pour les intimes… euh, en fait, je crois qu’il n’y a que moi ou presque qui me comprends, je vais donc arrêter tout de suite ces blagues à deux balles car je sens qu’elles ne vous font pas rigoler du tout).
Je me contenterai donc simplement de vous dire que je l’ai quasiment dévoré – non, je ne suis pas papivore, je l’ai simplement commencé et fini dans la même journée… – et que je me suis très vite laissée emporter par l’originalité du scénario et le côté doux dingue des personnages, tout du moins tels qu’ils évoluent au début. J’ai également beaucoup aimé la narration à double voix : celle, principale, du fils ; mais aussi celle du père, dont on comprend mieux à la toute fin d’où elle vient et pourquoi elle apporte un contrepoint et de la profondeur à l’histoire. C’est une très belle histoire d’amour : émouvante, drôle, décalée ; mais également dramatique car dès les premières pages on se dit qu’il y a quelque chose qui cloche, sans trop savoir comment tout cela va se terminer. Bref, un très bon moment de lecture !
Et maintenant, qu’allez-vous lire ? me demanderez-vous. Eh bien, il vous suffit de jeter un oeil à la rubrique ci-contre : « Que lisent-ils ? »…

Note : 5/5

Shifue.

 

Don Quichotte dans la Manche

Don Quichotte de la Manche – Denis Leroux, Stéphane Douay – 2004 – Vent d’Ouest – 120 pages.

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Résumé du site de l’éditeur : « Dans un village de la Manche dont je ne veux me rappeler le nom, vivait un homme ayant choisi de quitter le monde du travail pour jouir du silence de sa demeure. Un vieil héritage le lui avait permis. Malgré cela les trois quarts de ses revenus partaient dans son alimentation. Le reste allait aux factures, au salaire de sa bonne et au fourrage de sa vieille carne. Il passait l’essentiel de son temps à la lecture… Des lectures dites d’évasion, avec un goût prononcé pour les romans de chevalerie… Il y consacra d’abord ses journées, puis ses nuits… Dormir ne le concernait plus. A force son cerveau s’étiolait. Les histoires d’enchantements, de tournois, de batailles, d’amours et de tourments finissaient par devenir réels… Notre homme péta les plombs, si bien qu’un jour il eut une bien curieuse idée… Il alla annoncer à sa vieille jument qu’il l’a rebaptisait Rossinante, qu’il se faisait chevalier errant, qu’il partait à l’aventure sauver des pucelles en détresse et affronter leurs geôliers. A lui les dangers, les victoires et la gloire éternelle ! Il venait de se choisir un nom : il s’appelle maintenant Don Quichotte. »

Mon avis : J’ai lu cette bd en 2010 déjà (j’avais d’ailleurs fait ce post à l’époque, j’étais encore jeune et beau, oui enfin jeune quoi…), j’avais beaucoup aimé. Pourquoi la relire aujourd’hui alors que je ne manque pas de nouveautés qui n’ont pas encore été ouvertes ? Simplement parce que la citation mise en exergue dans mon post de Bojangles «J’avais rencontré une Don Quichotte en jupe et en bottes, qui, chaque matin, les yeux à peine ouverts et encore gonflés, sautait sur son canasson, frénétiquement lui tapait les flancs, pour partir au galop à l’assaut des ses lointains moulins quotidiens» a allumé une petite loupiote dans ma petite tête où tournent déjà des vélos dans tous les sens. Non ma tête n’est pourtant pas un vélodrome. J’avais déjà l’envie de lire les aventures de ce doux dingue mais je n’ai pas encore trouvé le courage de me taper les 1200 pages pour le moment. En revanche la bd traite le sujet de façon détournée, contemporaine pourrait-on dire. Alors entre deux romans en route pour les aventures de Don Quichotte dans le département de la Manche. A noter au passage pour ceux qui en douteraient que le bds ça permet aussi de se cultiver, mais oui, car j’ai appris (ou ré-appris puisque je l’avais déjà lu) que Dulcinée est la femme dont le seigneur Quichotte est éperdument amoureux. Je ne savais pas que ce terme devenu un nom commun était issu de ce roman incontournable que je contourne depuis trop longtemps.

don-quichotte-dans-la-manche-2Revenons aux deux mamelles de la bd, à savoir le scénario et le dessin : complémentaires pour que la réussite soit au rendez-vous.
Niveau scénario on ne présente plus les 2 protagonistes : Don Quichotte (à prononcer QuiRRRote) et Sancho. L’histoire suit visiblement la trame originelle (mais bon vous avez compris que je l’ai pas lu alors je peux pas trop faire le malin car comme dirait un de mes amis « qui fait le malin tombe dans le ravin », oui on n’est pas chez pivot ici mais plutôt au café des sport ou chez Francisque) mais se passe 4 siècles plus tard non pas dans la Mancha espagnole mais dans la Manche française. Les moulins à vents sont remplacés par des pylônes à haute tension pour vous donner une idée.
Et maintenant le trait. Pour faire simple j’aime beaucoup ! Le noir et blanc ajoute de la dramaturgie à l’histoire. Oui car Don Quichotte a beau être complètement ravagé du citron, ça ne fait pas toujours rire… J’étais d’ailleurs sur le point d’acheter une planche originale il y a quelques années et cette idée n’est pas abandonnée depuis la relecture. Le grand escogriffe est magnifiquement réalisé. Son corps long, ses traits étirés, la folie qui l’habite ressortent de chaque case. Les planches mêlant réalité et ses visions sont très réussies. Et que dire des dessins pleine page représentant les 2 héros sous forme de silhouettes ?
Vous l’aurez compris ce coté folie furieuse du personnage (lié au scénario initial) et l’adjonction d’une touche contemporaine m’a séduit. Je regrette au final que cette bd ne fasse que 120 pages et ne soit pas plus détaillées mais comment traiter une telle œuvre en si peu de planches ?

Enfin, d’après ce que j’ai lu sur le net il semblerait qu’une suite était prévue initialement mais que le contrat n’a pas été renouvelé entre les auteurs et l’éditeur Vent d’Ouest. Dommage. Sans doute n’a-t-elle pas trouvé ses lecteurs.don-quichotte-corto

En spéciale guest vous aurez sans doute reconnu Corto Maltèse venu faire un coucou à son ami. Quelle solidarité dans la bd j’en reste sans voix.

Citations : «Vous m’avez fait grand tort en me chassant vers l’ouest, loin de votre beauté. Puissiez-vous ne jamais oublier ce cœur que vous avez conquis et qui endure mille morts par amour pour vous.»

«- Je suis Don Quichotte, et je tiens à ce que les gens de mon entourage en prenne note
– Mais ce nom n’est pas à vous…
– Il est à tous ceux qui le veulent, Maître François, et jusqu’à ce que mes exploits mettent un peu de couleur à mes armoiries et me fassent surnommer autrement, je n’en choisirai pas d’autre…»

Note : 4/5

Doy.

Robinson Crusoé

Tomes 1 à 3 – Christophe Gaultier – Delcourt – 2007/2008 – 3×46 planches

‘Robinson Crusoé’ de Daniel Defoe. Quelle histoire mes amis ! Qui ne l’a lue ou entendue étant petit(e) ? Qui n’a tremblé au récit du naufrage de Robinson ? Qui n’a éprouvé avec lui ce sentiment d’accablement lorsqu’il réalise, après avoir compris qu’il a survécu, qu’il est complètement seul sur cette île perdue ? Qui n’a partagé sa joie lors de la rencontre avec Vendredi ? Bref, tout le monde a plus ou moins des souvenirs de/avec Robinson Crusoé. D’ailleurs, cette histoire semble faire partie du patrimoine commun de l’humanité. En effet, ne demande t-on pas parfois à son prochain, que l’on souhaite mieux connaître ou comprendre : ‘si tu devais partir sur une île déserte, qu’emporterais-tu ?’ Certes, il y a une différence entre le naufragé et le voyageur solitaire, mais bon…
Mais revenons au sujet principal de ce post qui est la BD de Christophe Gaultier. Je partais donc, compte tenu de ce que je viens d’écrire, avec un a priori positif puisque j’ai découvert cette histoire quand j’étais petite, et que tout ce qui a le goût de l’enfance est savoureux… Alors, il faut bien l’avouer, je n’ai pas été déçue : j’ai dévoré les trois tomes à la suite, j’ai voyagé sur les mers avec Robinson, j’ai souffert avec lui, bref, je me suis laissée embarquer par l’histoire. Le dessin de Gaultier est particulier, les traits appuyés, le style reconnaissable. Les planches de Robinson sont sombres, les couleurs froides, enfin principalement. Il appartient pour moi à la ‘famille’ Sfar, comme j’ai pu en parler dans mes posts précédents, même si les spécialistes de la BD ne m’approuveront peut-être pas… En tout cas, moi, je trouve qu’il y a des similitudes, et comme vous le savez j’aime bien cette ‘famille’ de dessin. Et dans l’ensemble, alors ? Et bien, cela va peut-être vous surprendre, mais je n’ai pas eu de coup de foudre monumental. En effet, je me suis demandé si j’aurais autant apprécié la BD, c’est-à-dire la représentation graphique du récit de Defoe, si je n’avais avant tout adoré l’histoire. C’est pourquoi j’attribue un 4/5 à cette série qui m’a quand même beaucoup plu !  C’est déjà bien 4/5, non ?

Note : 4/5

Shifue.

L’anatomiste

N Tackian, L Godart – 2005 – Soleil – 78 planches

Monsieur Artless est un jeune écrivain qui souhaite écrire un article sur les établissements psychiatriques et leurs patients. Il visite la clinique psychiatrique de Brensford en présence du directeur des lieux, le docteur Coffin. Alors qu’ils passent dans le quartier de haute sécurité, le docteur conseille au jeune écrivain de ne pas venir seul ici et surtout de ne pas s’intéresser à l’un des patients, il en va de son confort mental. Bien entendu le jeune homme fera tout le contraire de ce qu’on lui a conseillé et entrera en contact avec Mc Grave, patient isolé, schizophrène, qui va lui raconter son histoire. Tout débute 30 ans plus tôt, nous retrouvons Mc Grave et son acolyte Laird en train de déterrer des corps pour les livrer à un anatomiste peu scrupuleux. Contre quelques billets les deux compères – à la solde du savant fou – passent rapidement de l’exhumation à l’assassinat pour ramener des corps « frais ». Ainsi le scientifique peut compléter sa collection d’yeux… Mais les meurtres se font de plus en plus nombreux et le peuple gronde.
Quand on ouvre l’anatomiste ce qui interpelle immédiatement c’est le dessin de Loïc Godart. Nous ne sommes pas en présence ici d’un trait conventionnel, ni même de couleurs convenues. Le dessin apporte beaucoup à cette ambiance pesante, les visages sont perturbés, les décors sordides, ça sent la misère et les ruelles sombres sont propices aux crimes les plus crapuleux. Le scénario est vraiment net et précis et je pense qu’une seconde lecture apporterait des précisions importantes, non pas que l’histoire soit difficile à appréhender, mais on pourrait y découvrir des détails intéressants. Je dois dire que j’étais plutôt sceptique au début, je m’imaginais déjà en train de mettre une note sanction pour exprimer mon scepticisme. Mais voyez-vous il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et comme je suis, enfin bon, j’ai changé d’avis quoi 🙂 J’ai trouvé cette bd très cohérente au final, bien écrite et bien dessinée. Je définirais cette histoire comme étant un mélange de Jack l’éventreur et de Shutter Island, rien de bien rigolo en somme. Pourtant  le docteur Coffin avait prévenu le jeune
Artless : Cette cellule ? Hum… Mieux vaut ne plus s’intéresser à ce patient, monsieur Artless… Il en va de votre confort mental, croyez moi.

Note : 4/5

Doy.

La nef des fous – Turbulences & Au turf

Tomes 3 & 4 – Turf – 1997 & 2001 – Delcourt – 54 & 46 planches

L’aventure continue dans la cité d’Eauxfolles, le Roy Clément est toujours en prison et le grand manipulateur, euh, purificateur Ambroise 1er a encore à faire pour tout mettre en place dans son nouveau royaume. Malheureusement pour lui il y a un os dans son plan parfait, un certain Prince Putatif sort de nulle part et réclame le trône auquel il n’a visiblement pas droit. Ce qui est vraiment étrange c’est que cet homme semble immortel. Pendant ce temps Chlorenthe et Arthur réussissent à s’échapper des griffes de leurs geôliers.
Les opus 3 et 4 sont-ils dans la lignée des 2 premiers ? Je peux vous dire que oui, j’ai simplement envie de lire la suite et vite. C’est extrêmement efficace, les dialogues sont très bons, pleins d’humour, de jeux de mots. J’aime notamment la façon qu’ont les robots d’analyser les situations pour savoir quelle attitude adopter. Le dessin est toujours magnifique, les couleurs vives et fraiches. Les planches sont toujours en dehors de tout standard, on ne rentre jamais dans la routine. Turf est franchement doué. On découvre ce qu’est la nef au fur et à mesure des tomes, le secret se dévoile peu à peu et on aimerait vite connaitre le fin mot. Ceci dit je suis pas trop pressé d’y arriver, je me dit que j’ai déjà lu plus de la moitié de la série, il ne reste que 3 tomes, j’en frémis d’avance. Tous les personnages sont intéressants, à leur niveau. A nouveau donc un grand 5/5 amplement mérité à mon sens.

Note : 5/5

Doy.

La nef des fous – Eauxfolles & Pluvior 627

Tome 1 & 2 – Turf – 1993/94 – Delcourt – 2 x 46 planches

Le Royaume d’Eauxfolles nous ouvre ses portes et nous laisse découvrir un monde haut en couleurs. Nous y découvrons le grotesque Roy Clément pour le moins étrange (toujours habillé de rayures rouges et blanches), son grand coordinateur Ambroise pour le moins bizarre, un monde plus que fou en somme. Tout commence quand deux policiers du service des fraudes, Baltimor et son sergent, enquêtent sur un mystérieux trafic de coloquintes géantes mais également sur l’apparition de monstres non-répertoriés dans les égouts. Pendant ce temps Chlorenthe, la fille du Roy, pleure dans un palais où elle se sent prisonnière. Dans les caves, une mystérieuse organisation complote pour renverser le Roy. Mais où est passé Arthur, le fou, qui a disparu depuis des jours ?
La Nef des Fous c’est d’abord un univers à part, à mi chemin entre le médiéval et un coté steampunk très bien vu. Ensuite il faut partir du principe que cette bd semble être un monument à elle toute seule, on entre dans un univers étrange auquel on adhère ou pas. Je pense que les avis sont très tranchés sur cette histoire tellement folle, on rentre dedans ou on passe son chemin. Moi j’ai été ferré dès le tome 1 pour plusieurs raisons. D’abord les planches de Turf sont sublimes, magnifiques, très colorées, tellement belles. D’ailleurs l’une d’elle trouverait parfaitement sa place dans mon salon. 🙂 J’aime aussi la façon dont les cases s’organisent, jamais on ne rentre dans une contrainte de 9 ou 12 cases par planche. Là c’est toujours différent, c’est toujours beau. Le scénario lui aussi est exceptionnel (du moins sur ce que j’ai pu en juger en 2 tomes), les personnages ont une personnalité incroyable, des bouilles fantastiques, on aimerait tous les connaitre personnellement. J’ai beaucoup aimé également les planches ‘graphiquement différentes’ qui traitent des rêves du Roy Clément, vraiment l’auteur a beaucoup de talent. Comme vous l’aurez compris j’ai été plus que séduit par cette Nef des Fous et j’attends avec une grande impatience de lire la suite de cette série.

Note : 5/5

Doy

Les aventures oubliées du Baron de Münchhausen

Tomes 1 à 3 – O. Supiot – 2006 à 2008 – Vents d’Ouest – 53, 46 & 46 planches

Une découverte enthousiasmante, un véritable coup de coeur ! Voilà, c’est dit ! Je n’irai pas par quatre chemins pour vous dire ce que je pense de cette série, car je suis littéralement tombée sous le charme d’un dessin magnifique de poésie et de force, rehaussé par des couleurs incroyables. En outre, les aventures du célèbre Baron contées dans ces trois tomes sont vraiment… dépaysantes. Bref, une totale réussite ! Bien sûr, je connaissais le nom et certains éléments de la vie de ce héros fantasque, mais je n’avais pas vu le film de Terry Gilliam, contrairement à Doy qui, lui, l’a vu plusieurs fois (veinard !). Ceci étant, il ne me semble pas gênant ici de ne pas avoir une connaissance fine en la matière, car le titre seul (‘Les aventures oubliées…‘) laisse à penser que l’auteur, Olivier Supiot, a pris quelques libertés avec la biographie de cet aventurier mythomane. Alors ? Qu’est-ce qui pourrait bien m’avoir poussée vers cette série dont je n’avais pas entendu parler avant de la découvrir sur les stands du Salon de la BD de Lyon ? Et si j’avais été tout simplement hypnotisée par le regard bleu glacier du Baron sur la couverture du tome 1 ? Un regard pénétrant, implacable, envoûtant ? Car force est de reconnaître que Münchhausen possède une personnalité trouble et troublante, oscillant sans cesse entre folie et originalité. C’est d’ailleurs son geôlier, un marchand d’esclave cupide, qui le définit le mieux à la fin du premier tome : ‘Aucune prison ne peut le retenir sinon les frontières de sa propre imagination‘.
Vous l’aurez compris, je ne vais pas vous raconter ici les aventures du Baron. Je préfère vous laisser découvrir ces trois magnifiques albums qui, je l’espère, vous enchanteront tout autant que moi. Mais je peux néanmoins évoquer rapidement deux éléments qui permettent de saisir l’ambiance
générale de la série : le personnage de la Mort, qui apparait au Baron sous les traits d’une femme aveugle vêtue de noir, revient à plusieurs reprises hanter ses jours et ses nuits en lui disant que son heure est venue (c’est d’ailleurs à elle que revient la tâche de conclure la série…) ;  le côté romantique voire sentimental de Münchhausen qui lui joue des tours à deux reprises, dans le tome 1 et le tome 3, lorsqu’il succombe aux charmes de femmes qui vont s’avérer dangereuses, et qui révèle une nouvelle facette de sa personnalité. A présent, comment conclure alors qu’il y aurait encore tant de choses à dire ? Et bien je dirai simplement que, lorsque lecture et plaisir se rejoignent, c’est le bonheur absolu !

Note : 5/5 ♥♥

Shifue.